Les Forges Obscures

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Paradise Lost : Shades of God

admin
24 Feb 2008  
>> Chroniques, Gothic Metal

Paradise Lost : Shades of GodDésormais promu comme l’une des têtes de file du doom-death anglais, Paradise Lost sort son troisième album en trois ans, qui pourrait être celui de la consécration.

Fort de ses convictions, le duo Holmes-Mackintosh poursuit son irrémédiable maturation artistique, que l’on perçoit immédiatement à l’écoute de Shades of God.

Les deux premiers titres donnent ainsi la couleur du disque, se démarquant nettement de l’influence de Gothic. Très lent, toujours pesant par la grande tristesse de son atmosphère, Paradise Lost s’éloigne tout de même largement des bases death metal qui constituait jusque là ses fondamentaux. Le jeu beaucoup plus souple, heavy voire par moments rock n’roll des guitares et de la basse, ainsi que le lyrisme très seventies des soli de Mackintosh, rompt profondément avec la virulence rugueuse des débuts.

On note dans le même temps une évolution des vocaux de Nick Holmes, certes toujours gutturaux, mais évoluant vers un chant plus traditionnel, en témoigne le très lourd Embraced, qui confirme par contre que si le death metal s’est éloigné, le doom est largement mis à l’honneur. Un doom même magistral dans les longueurs presque progressives de Daylight Torn, bel exemple de l’emploi novateur du son clair des guitares, des transitions à la basse, et des constructions à tiroir sur des titres plus longs qu’à l’accoutumée (quatre morceaux à plus de sept minutes). Le choix de la lenteur, de ces tirades de guitare issues du vieux hard des années 70, et d’une exécution instrumentale fleurant bon un feeling qui n’était pas jusque là la marque de fabrique des Anglais, voilà les ingrédients abondamment mis à profit pour faire de Shades of God le disque le plus doom de sa discographie, avec par moments une inspiration, on l’aura compris, curieusement proche de celle d’un Cathedral. C’est particulièrement le cas avec Your Hand Is Mine, mais les morceaux No Forgiveness ou The World Made Flesh ne dérogent pas non plus à cette atmosphère de plomb si particulière, même si ce dernier titre comporte un final aérien tout à fait agréable.

Paradise Lost fait toutefois preuve de variation, au travers par exemple de la rythmique massive et énergique de Pity The Sadness, qui vient remettre un peu de percutant entre deux longues séances de doom, sans toutefois faire l’économie d’un bien beau passage empli de mélancolie en milieu de morceau.

Toutefois, cette nouvelle tournure musicale de Paradise Lost, si elle démontre à bien des égards une évolution technique évidente, n’est pas sans laisser de côté certains traits diablement sympathiques de Gothic. La principale perte est sans doute l’absence de cette ambiance mystique, empreinte d’une magie très austère, qui faisait pourtant la force obscure de l’opus précédent.

Pour dire la vérité, la magie n’est pas complètement envolée, car il faut attendre le dernier morceau, As I Die, qui à l’instar de Gothic, est devenu l’un des hymnes les plus fameux de Paradise Lost. On y retrouve à la fois cette majesté époustouflante dans les riffs mélodiques et la beauté d’un refrain où se mêlent enfin les deux visages de Paradise Lost, mariant sa rudesse ancestrale et sa nouvelle musicalité.

Et pour prolonger le parallèle avec Gothic, As I Die est un morceau d’une telle force qu’il en occulte quasiment de fait le reste de l’album, qui ne parait pas touché par la même grâce.

C’est donc avant tout comme un album de transition qu’il faut considérer Shades of God, passerelle essentielle du parcours des Anglais qui y matûrent ici une évolution musicale et technique leur offrant de nouveaux horizons. Au-delà de cette transition, Shades of God constitue tout de même au passage un témoignage de la contribution la plus importante de Paradise Lost au doom metal, qui ravira les adeptes du genre.

Pour le reste, une part de l’atmosphère des débuts s’étant évaporée, un supplément d’âme manque au final pour étoffer la personnalité de l’album.

Fort heureusement, cette magie réapparaîtra de plus belle dans l’album de la synthèse, le premier joyau de Paradise Lost, Icon.

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Paradise Lost : Gothic

admin
2 Feb 2008  
>> Chroniques, Gothic Metal

Paradise Lost : GothicUn an après avoir ouvert (timidement) la voie du doom/death, Paradise Lost sort ce qui va devenir son premier disque culte. Les Anglais vont encore plus loin dans leur exploration et vont au bout de certaines idées entrevues timidement sur Lost Paradise.

Gothic, l’album, c’est d’abord et avant tout Gothic, le morceau inaugural. Ce seul titre est le symbole, la force et le coup d’éclat de Paradise Lost, qui le propulse au rang de groupe culte.

Impossible de ne pas connaître cette lourde mélodie, empreinte d’une force mélancolique et envoûtante, cette alternance de riffs oscillant au gré des growls de Nick Holmes et d’une voix féminine qui occupe cette fois une place prépondérante. La magie monte d’un cran dans la dernière minute, où les claviers achèvent un peu plus une Å“uvre magique qui est résolument fondatrice.

En moins de cinq minutes, Paradise Lost franchit un palier incroyable par rapport au death/doom hésitant de Lost Paradise. Ce morceau constitue surtout la brillante démonstration qu’il est possible d’associer l’obscurité et l’âpreté du death metal avec un esthétisme mélodique raffiné, pour en faire un tout cohérent, à l’atmosphère incroyablement envoûtante, quasi-mystique.

Le dithyrambe s’achève ici. Car si le titre éponyme constitue indubitablement l’essence et le prestige de l’album, il demeure paradoxalement son talon d’Achille. En effet, les sommets émotionnels atteints dès le début du disque sont éphémères, et le reste du disque souffre de la comparaison. Attention, il serait profondément injuste de ne pas mettre en exergue les progrès évidents affichés tout au long de l’album. Le doom / death des Anglais a largement gagné en homogénéité et en équilibre. Les morceaux sont mieux construits, notamment dans l’alternance entre les passages aux rythmiques lourdes et austères, et les aspirations plus mélodiques de Greg Mackintosh.

On trouve aussi désormais d’évidentes preuves du talent, certes encore brut, de Paradise Lost. Par exemple dans sa capacité à trouver la mélodie qui fait mouche et à bâtir des atmosphères pleines d’émotions. C’est le cas sur quelques morceaux comme par exemple The Painless (avec encore une fois un chant féminin opportun), voire Rapture, et plus ponctuellement à d’autres moments, au gré de l’album. On est encore loin d’Icon, il faut bien l’admettre.

A noter d’autre part l’apport désormais plus conséquent des claviers, comment en témoigne par exemple Eternal, et son thème principal. A défaut d’être utilisé avec la plus grande pertinence, cet apport démontre bien la volonté d’évoluer vers de nouvelles sphères.

Pour le reste, il demeure encore l’austérité et la rudesse du doom teinté de death qui constitue toujours le squelette des compositions, de ce style rugueux qui peut écorcher les ouïes fines et délicates de ceux qui aiment d’abord PL pour l’accessibilité et l’esthétique de son Gothic metal. Et le verdict est à peu de choses près le même que pour Lost Paradise : victime d’un son souffreteux, d’un manque de puissance certain et d’une rythmique hésitante, ces longs passages manquent considérablement d’impact, tout en parvenant à conserver une certaine noirceur et une atmosphère singulière. Ces limites empêchent définitivement le disque de décoller, sans toutefois lui enlever ce charme monolithique et obscur que l’on néglige trop souvent.

Son coup de génie initial permet cependant à Paradise Lost de se poser en initiateur du doom/death britannique, accompagné de My Dying Bride et bientôt d’Anathema. Gothic en devient ainsi la pierre angulaire, la brillante démonstration que le metal le plus sombre peut cohabiter avec émotion et mélancolie. Il reste à Paradise Lost à concrétiser à l’échelle d’un album pour véritablement révéler son potentiel. Une question d’années.

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Paradise Lost : Lost Paradise

admin
27 Oct 2007  
>> Chroniques, Gothic Metal

Paradise Lost : Lost ParadiseQuand 5 jeunes Anglais d’Halifax décident de se lancer dans l’aventure du metal à la fin des années 80, certaines voies semblent toutes tracées. Leur leader artistique, le grand Greg Mackintosh –encore imberbe à l’époque- est fan de ce death metal alors en pleine explosion, mouvement qui révolutionne le petit monde de la musique extrême et auquel l’Angleterre apporte une contribution non négligeable.

C’est donc sans réelle surprise que Lost Paradise, le premier méfait de…Paradise Lost, s’oriente vers le death metal, avec un Nick Holmes “growlant” avec vigueur. Pourtant, nos amis font déjà la première démonstration d’une réelle indépendance musicale : alors que le mouvement de fond du death metal s’engage vers la brutalité et la vitesse, surtout en Angleterre avec les terreurs Carcass et Napalm Death, Paradise Lost prend le contre-pied du mouvement et propose un style complètement novateur, où le rythme est franchement ralenti, la lourdeur et la noirceur de l’atmosphère prenant le pas sur l’agressivité et la virulence. Ce rapprochement révolutionnaire avec le doom, mouvement à la base antinomique avec la vitesse du thrash / death, fait de Paradise Lost un pionnier.

Cette audace stylistique est le principal intérêt de Lost Paradise. Pour le reste, l’album témoigne surtout du manque de maturité de ces jeunes musiciens, dont la technique et la maîtrise ne sont pas encore à la hauteur de leur évidente capacité créative.

Leur death/doom souffre tout d’abord d’un manque de puissance assez handicapant. Les moyens n’étant sans doute pas encore à la hauteur, l’impression d’un enregistrement dans une cave limite largement la puissance de feu.

On note également une carence dans la fluidité et la maîtrise des enchaînements, problème fréquent chez les jeunes formations, qui rend parfois les morceaux saccadés et besogneux.

L’autre aspect qui limite l’impact du disque concerne le lead mélodique et les soli de Mackintosh, encore trop timides et cherchant leur place entre approche mélodique et jeu dissonant. On connaît l’orientation future du jeu du guitariste, mais en l’occurrence celui-ci ne semble pas avoir tranché entre des influences doom/heavy classiques et le jeu déstructuré et agressif de quelques leaders du death old school. Ce flottement, sans doute accentué par des limites de technique individuelle, confère à l’ensemble un caractère hésitant et manquant globalement de percutant.

Cependant, Lost Paradise n’est pas sans comporter de nombreux passages intéressants. Certains morceaux préfigurent les futures orientations du groupe, avec notamment l’utilisation pertinente de la lead guitar en avant des riffs plus conventionnels, ou de subtiles touches (très limitées et discrètes) de claviers sur certains refrains, comme sur Paradise Lost, très doom, ou même l’adjonction de quelques chants féminins, sur Breeding Fear.

Pour le reste, ce death lent et sombre parvient partiellement à son but. L’atmosphère est pesante et particulièrement austère, mais ne parvient que trop ponctuellement à atteindre sa vitesse de croisière, comme sur l’intéressant Rotting Misery ou sur Internal Torment, seul morceau de pur death old school de la discographie de Paradise Lost. Quant à Breeding Fear, à défaut d’être homogène, il regroupe sans doute les riffs les plus accrocheurs et les parties mélodiques les mieux maîtrisées de l’album. Mais la plupart du temps, on reste dans l’expectative en percevant Lost Paradise comme un poids lourd ne parvenant pas à se lancer. Là encore, le manque de fluidité, le son souffreteux et une rythmique hésitante y sont pour beaucoup.

Ce bémol est toutefois contrebalancé par le fait que l’austérité et l’âpreté qui émanent de Lost Paradise contribuent largement à ce charme “old school” qui contente souvent les plus nostalgiques d’entre nous. Cette sorte de grandeur monolithique accompagnera d’ailleurs Paradise Lost avec bonheur jusqu’à Icon, et ce premier disque est déjà empreint de cette atmosphère très personnelle, déjà impressionnante de noirceur et de désespoir.

En conclusion, ce disque est en priorité destiné aux historiens du metal, collectionneurs et amateurs de ces disques de rupture, authentiques et fondamentaux dans l’évolution du mouvement, à défaut d’être des chefs d’Å“uvre. Le vrai fan de Paradise Lost se doit également d’y jeter une oreille, ne serait-ce que pour appréhender une composante essentielle de la musique des Anglais, qui reste fondamentale et toujours sous-jacente dans In Requiem, 17 ans après : une culture doom/death profonde que ne possède pas bon nombre de ses concurrents de Gothic metal…

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Paradise Lost : Symbol of Life

admin
13 Aug 2007  
>> Chroniques, Gothic Metal

Paradise Lost : Symbol of LifeLa pochette interpelle et attire l’oeil, mais à cette époque Paradise Lost n’est jamais autant apparu versatile, capable des contrepieds artistiques les plus incroyables. Et même si Believe in Nothing avait donné des pistes significatives, la curiosité – et une certaine crainte – était alors de mise. Pour autant qu’il y ait eu une surprise, elle fût franchement bonne.

Avec Symbol of Life, Paradise Lost confirme son retour vers un métal consistant, où les guitares retrouvent leur rang. Et une nouvelle fois, la qualité est au rendez-vous, avec un disque mature assumant la transition opérée dans l’album précédent.

Certains fans de la première ne retrouveront pas le Gothic metal des débuts, car si la puissance du son est bien mise en avant, Symbol of Life continue de s’appuyer sur des aspects électro, comptant énormément sur les claviers pour mener le lead mélodique. La rythmique basse/guitare, à la production soignée et au son imposant, vient plutôt renforcer la consistance de l’ensemble, accompagnée d’une batterie plutôt sobre. Quand certains voient un parallèle avec Rammstein, dans la forme cela n’est pas trop faux, quoique réducteur. Le talent de composition du duo Holmes/Mackintosh leur permet de parcourir différents horizons en parvenant à chaque fois à faire mouche, avec l’élégance et la subtilité qui leur est propre.

Si des aspects presque indus émergent de Isolate, Primal ou Perfect Mask, le classique Erased confirme avec brio que PL sait réutiliser les voies explorées dans One Second, avec des refrains emballés de piano, fleurant bon de l’(excellente) électro-pop, dopé au métal. Même recette avec le titre éponyme Symbol of Life, avec en prime un refrain accrocheur bien encadré par une section rythmique vigoureuse. Et quand les guitares se remettent à sonner ces mélodies émouvantes dans No Celebration, de celles que l’on avait plus entendues depuis des temps…draconiens, Paradise Lost nous touche de plein fouet.

Comme un symbole, l’album s’achève sur un titre détonnant, relativement rapide, où Nick Holmes fait montre d’une agressivité retrouvée. Entre parenthèses, le chanteur prouve que désormais, la largeur de sa palette vocale lui permet largement d’occuper une place prépondérante dans la musique du groupe, dans les moments les plus calmes comme dans l’intensité.

L’impression finale, confirmée au fil des écoutes, est celle d’un très bon album qui signifie de manière claire le retour aux affaires de Paradise Lost. Ceci sans avoir opéré de retour en arrière, dans ce souci constant d’évoluer à sa guise. La force de Paradise Lost, à n’en pas douter.

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Paradise Lost : Draconian Times

admin
29 Jul 2007  
>> Chroniques, Gothic Metal

Paradise Lost : Draconian TimesA peine deux ans après le mythique “Icon“, “Draconian Times” propulse Paradise Lost au sommet. C’est en effet en atténuant ses prédispositions les plus brutales au profit d’une plus grande finesse, sans perdre de sa majesté, que le métal gothique des Anglais se rend accessible au plus grand nombre.

On ne pourra pas pour autant taxer Paradise Lost de facilité et de manque d’imagination : “Draconian Times” est un joyau, regorgeant de mélodies envoûtantes, plongeant l’auditeur dans un voyage obscur, onirique et d’une grande beauté. Dès les premières notes de piano sur “Enchantment”, on comprend que cet album est grandiose. Tantôt énergiques et entraînants, comme sur “The Last Time” ou “Once Solemn”, les titres sont toujours teintés d’une grande émotion, comme sur le superbe “Forever Failure“, à la mélancolie magistralement mise en musique. D’ailleurs, hormis les deux titres ci-dessus un peu plus radicaux, le reste de l’album confirme sans équivoque que Paradise Lost a désormais tourné la page la plus brutale de son histoire pour se concentrer sur l’aspect le plus atmosphérique et heavy de sa musique. Pourtant, l’auditeur n’est pas dérouté, car l’atmosphère musicale est si riche et si immersive que Paradise Lost conserve toute sa grandeur, la précision et la beauté des compos compensant l’austérité envoûtante des débuts. Et si certains amateurs du doom/death des débuts ne s’y retrouvent définitivement plus, il est un fait que Paradise Lost incarne une nouvelle forme de metal où mélodie et émotion passent avant toute chose.

En outre, on a ici confirmation du véritable talent de compositeurs du duo Holmes/Mackintosh, ainsi que des qualités du même Holmes au micro, élargissant son répertoire vers des horizons plus subtils et nuancés, même si les riffs lancinants et ciselés de Mackintosh restent le coeur de l’ouvrage.

“Draconian Times” porte donc Paradise Lost au firmament de sa gloire et de son leadership au sein de la scène métal gothique, magnifiant son talent tout en le rendant accessible au plus grand nombre.

Le disque deviendra son plus grand succès commercial, et également une forme d’aboutissement pour la plupart des fans des Anglais.

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Paradise Lost : Icon

admin
29 Jul 2007  
>> Chroniques, Gothic Metal

Paradise Lost : IconPour moi comme pour beaucoup d’amateurs de Paradise Lost, Icon est l’apogée de leur période “primitive”, marquant l’avènement d’un métal gothique enfanté du doom et du death metal. La maîtrise technique et musicale des Anglais arrive à maturité, et de fait Icon bénéficie d’une fluidité et d’une cohérence supérieures à ses prédécesseurs, et notamment aux errements transitoires de Shades of God.

L’album est d’abord une atmosphère. A la fois lourde et mystique, froide et émouvante, la musique de Paradise Lost parvient pour la première fois à l’échelle d’un album à se montrer aussi subtile et riche, tout en gagnant magistralement en pureté.

Dès les deux premiers morceaux, aux riffs massifs et élégants, à la force mélodique époustouflante, on sent que les Anglais ont pris une nouvelle dimension.

Entre un True Belief aux riffs envoûtants, sombres et empreints de mélancolie, et au refrain formidable, un Christendom, pièce gothique magnifique construite sur une alternance de chÅ“urs féminins épurés et de déchaînement métallique, un Colossal Rains majestueux et élégant au possible, l’ensemble de l’album regorge d’autant de démonstrations de la richesse artistique de Paradise Lost, et surtout de sa capacité à enrichir sa musique d’une couche émotionnelle unique.

Les Anglais prouvent tout au long de l’album leur nette évolution sans perdre de leur force originelle. Conservant –indirectement- la puissance de son doom-death des origines, Paradise Lost parvient à mieux maîtriser ses compos, soignant ses transitions et sortant des refrains accrocheurs en diable. Nick Holmes y est d’ailleurs pour beaucoup, confirmant la largeur de son registre déjà mieux exploité que sur Shades of God.

Construit sur une base beaucoup plus heavy, privilégiant les constructions plus aérées, le groupe gagne en clarté et met ainsi brillamment en avant le génie de son compositeur principal, Greg Mackintosh.

Les coups de génie ponctuels entrevus jusque là (Gothic, As I Die) se confirmant enfin, Icon constitue le tremplin idéal pour Paradise Lost. Au-delà, l’album incarne l’un des premiers exemples significatifs de la forme aboutie du métal gothique. Il sera d’ailleurs rarement égalé.

Bref, un incontournable.

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