Les Forges Obscures

L’antre d’eulmatt

  • Home
  • About

Categories

  • Black Metal
  • Chroniques
  • Chroniques
  • Death Metal
  • Doom Metal
  • Gothic Metal
  • Grind Metal
  • Hardcore
  • Metalcore
  • Neo Metal
  • Speed metal
  • Thrash Metal
  • Viking Metal

Archives

  • May 2011
  • November 2010
  • October 2010
  • September 2010
  • August 2010
  • May 2010
  • December 2009
  • October 2009
  • September 2009
  • August 2009
  • June 2009
  • April 2009
  • March 2009
  • February 2009
  • January 2009
  • November 2008
  • October 2008
  • September 2008
  • July 2008
  • May 2008
  • March 2008
  • February 2008
  • January 2008
  • December 2007
  • November 2007
  • October 2007
  • September 2007
  • August 2007
  • July 2007

Pages

  • About

Blogroll

  • Spirit of Metal Webzine

About

My name is NULL and this is my blog. Thank you for visiting my site and you can login or register here to join our community

Search

Search something from site:

Recent Entries

  • Fastkill : Nuclear Thrashing Attack
  • Hirax : El Rostro de la Muerte
  • Illogicist : The Insight Eye
  • Fleshrot : Traumatic Reconfiguration
  • Death Angel : Relentless Retribution
  • Nephren-Ka : Revenge and Supremacy
  • Kreator : Enemy of God
  • Napalm Death : The Code Is Red… Long Live the Code
  • Septicflesh : Sumerian Daemons
  • Septic Flesh : Sumerian Daemons
  • Coroner : Punishment for Decadence
  • The Nefilim : Zoon
  • The Nefilim : Zoon
  • Septicflesh : Esoptron
  • Septic Flesh : Esoptron
  • Septicflesh : Mystic Places of Dawn
  • Septic Flesh : Mystic Places of Dawn
  • Septic Flesh : Mystic Places of Dawn
  • Mr Death : Detached from Life
  • Mr Death : Detached From Life

Recent Comments

  • high cholesterol in Fleshrot : Traumatic Reconfiguration

Meta

  • Metal Blogs
  • Create your blog
  • Log in
  • Main Entries Rss
  • Comments Rss
  • Valid XHTML
  • XFN Network
  • Wordpress
December 2019
M T W T F S S
« May    
 1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
3031  

Neurosis : Given To The Rising

admin
25 Oct 2007  
>> Chroniques, Hardcore

Given To The RisingChroniquer Neurosis de manière fugace et approximative est un jeu d’enfant : leur longue carrière plaide pour eux ; ils semblent incapables de faire dans le fade et le médiocre. Dire ainsi que Given To The Rising est un grand album devient dès lors une évidence, à la condition que l’on soit un poil réceptif à l’univers dépressif des Américains?

Mais pour peu que la chronique se veuille un minimum développée, détaillée et argumentée, on bascule inexorablement dans ce piège implacable : décrire la musique de Neurosis par des mots, retranscrire les émotions, dépeindre ce tableau aussi apocalyptique qu’abstrait est une véritable gajeure. Given To The Rising n’échappe pas à la règle?

Je prendrais donc le parti d’éviter autant que possible des parallèles avec leurs méfaits antérieurs, tout comme une description linéaire des titres. Comment réduire ce long râle, tantôt angoissé, tantôt colérique, jamais domptable, à des schémas artistiques conventionnels ?

Given To The Rising marque le retour chez Neurosis d’une forme de virulence, rageuse et directe, émergeant de temps à autre de ces méandres poisseux, monotones et d’une violence extrême de par leur austérité et leur sécheresse. La maîtrise émotionnelle de Neurosis est élevée au rang d’art, tant ces longues plages de détresse, souvent éprouvantes et suffocantes, parfois apaisantes et d’une grande pureté, préparent à des déchaînements furieux, éruptions de colère et de rage, quand cris déchirés et guitares dissonantes s?entremêlent dans un martèlement rythmique aussi lent que puissant.

Le disque s’apprivoise difficilement, il demande patience et opiniâtreté. Parmi les longues fresques qui le composent, les moins abstraites, telles Given To The Rising (le premier morceau) ou Water Is Not Enough, permettent de rentrer de plain pied dans l’atmosphère dépressive de Neurosis avec une relative facilité. Les riffs basiques et accrocheurs, contrebalancés par de longs temps morts suggestifs, permettent d’apprécier les penchants les plus directs et percutants du groupe. De manière beaucoup plus abstraite et déstructurée, l’essentiel de l’album est jalonné de ces imposantes pièces telles Distill ou Fear And Sickness, que l’on pourrait indifféremment cataloguer comme du doom, de l’industriel, où toute autre forme musicale qui s’inscrit au-delà des standards les plus éculés du metal en particulier et du rock en général.

Cette longue descente aux enfers (plus de 70 minutes?), d’abord éprouvante, devient prenante au fil des écoutes. Son apparente aridité s’estompe pour dégager un univers subtil et riche. Tantôt tribal et lancinant, tantôt onirique et apaisé, l’imbrication des rythmes et des sons plutôt élémentaires pris individuellement devient cohérente dès lors que l’on parvient à saisir le tableau global avec un peu de recul. La névrose en règle qui nous guette sournoisement rejaillit irrémédiablement, et toujours plus violemment lorsque de longues minutes apaisantes ont « endormi » l’auditeur embarqué dans ce drôle de périple. Même le morceau final, Origin, soulagement de dix minutes paisibles et relaxantes, bienvenues après une heure dépressive, s’achève sur un dernier accès de colère désespérée. Neurosis ne vous lâchera pas?une force implacable et époustouflante.

Au rang des reproches que l’on pourrait formuler, certains avanceront peut-être le fait que Given To The Rising, dans sa forme, s’inscrit dans des univers musicaux déjà utilisés antérieurement par Neurosis. Ici pas de rupture ou de contre-pied brutal, alors que les Américains ont largement bâti leur légende sur l’innovation permanente qui jalonne leur carrière. Mais l’argument ne tient pas longtemps la route. Comment reprocher à ces aventuriers de vouloir enfin profiter des vastes étendues artistiques qu’ils ont eux-mêmes défrichés ces quinze dernières années ? En repoussant les frontières dans différentes directions stylistiques (hardcore, doom, dark, indus?), ils se sont ouvert un vaste terrain de création qui n’est pas près de montrer ses limites. Given To The Rising exploite formidablement ce potentiel et sur le fond ce disque est absolument unique. Bien entendu, les fans de Neurosis doivent adorer. Ceux que les bizarreries et autres approches musicales décalées font fuir n’y trouveront pas leur compte. Mais pour les plus assidus, l’investissement personnel nécessaire à l’appréciation de Given To The Rising est très vite récompensé.

Pour conclure sur un avis très personnel, je me retrouve encore admiratif devant une nouvelle ?uvre formidable de cet OVNI qu’est Neurosis. Combien d’artistes se cassent les dents à vouloir faire dans l’abstrait et l’expérimental, en se perdant dans des méandres élitistes confinant à la prétention et l’obscurantisme. Neurosis n’est pas de ceux-là, car leur musique revêt une qualité rare : elle est authentique, sincère, et jamais prétentieuse. Et donc plus grande que jamais.

No comment
add comment

Blackvivi theme proudly sponsored by


600 High PR Links | Mac tips

Subsribes To Site Rss Feed


Valid Xhtml

||

Valid CSS


©2007-2008 Blackvivi theme powered by Wordpress Engine